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Date de création : 18.10.2013
Dernière mise à jour : 06.08.2015
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UN CONSOMMATEUR DE DROGUE REGULIER?

Publié le 03/08/2015 à 16:38 par wcorey

                   Voilà un sujet difficile à aborder, du moins si l'on ne veut pas tomber dans le sensationnalisme. Quand on se penche sur la vie et les habitudes de Rick, il est beaucoup question de drogue, mais les avis, comme il est naturel, divergent beaucoup. Sa famille a toujours nié en bloc son accoutumance à la drogue, en particulier 0zzie, qui a toujours voulu donner de son fils une image lisse de bon jeune homme, fils aimant et époux modèle. C'est ainsi que la plupart de ses fans, élevés dans une Amérique puritaine, voulaient le voir, sans doute. Et il fallait les ménager, pour que les disques se vendent. Le frère de Rick, David, est venu à la rescousse en prétendant, plusieurs fois, que Rick ne s'était jamais drogué. bien sûr, on ne peut pas reprocher aux membres d'une famille de vouloir protéger la réputation d'un des siens. Mais le chercheur impartial, qui veut comprendre sans a priori, et sans jugement d'ordre moral, la personnalité de celui qui est l'objet de son étude, doit en explorer toutes les facettes, même les plus sombres. Il s'agit d'appréhender l'homme comme l'artiste, l'un expliquant l'autre, sans porter, je le répète, le moindre jugement moral.

                  Rick consommait-il du cannabis, et des drogues plus dures, comme la cocaïne, ou même la mescaline, substance fortement hallucinogène? D'après Philip Basche, auteur d'une biographie de référence sur Rick (voir mon article), c'était un consommateur épisodique, qui "sniffait" de la cocaïne pour s'amuser. D'après lui "il n'achetait pas suffisamment de cocaïne pour que cela affecte son budget" (interview par Gary James). Pour Sandie Johnson, une journaliste qui avait noué une sorte d'amitié avec Rick, c'était, cela ne fait aucun doute, un consommateur régulier de drogue: "Beaucoup de personnes ont constaté que Rick consommait de la cocaïne et d'autres drogues durant les années précédant sa mort (...)". Elle observe cependant qu'avant un concert elle ne l'a jamais vu boire ou se droguer, du moins durant la période où elle l'a connu, entre 1968 et 1973. Elle pense d'ailleurs que ses problèmes avec la drogue sont postérieurs à cette époque, datant surtout, d'après le témoignage de Kristin Nelson, de la mort de son père, en 1975. Sandie Johnson rapporte le témoignage de Kristin: "(...) Rick restait en bas, avec son imprésario, qui lui apportait de la drogue (...). C'était terrible. Il y avait cette image de lui (Rick) que j'étais censée préserver. Je savais que je n'étais pas supposée parler de cela (...)". Elle rapporte ensuite que, revenant, après la mort de Rick, dans l'immense maison de Mullolhand Drive (qui fut celle d'Errol Flynn), elle trouva toutes les fenêtres obturées, comme si Rick ne voulait plus (comme Elvis) distinguer le jour de la nuit. Pour elle, ce déséquilibre ne pouvait être dû qu'à la cocaïne ("Backstage wilth the prince of rock'n'roll", in "DISCoveries", numéro 61 de juin 1993-Voir aussi mon article sur cette contribution).

                     Bien sûr, le témoignage de Kristin Nelson est à prendre avec précaution, car elle se sentait très amère à l'égard de son ex-mari. Elle a d'ailleurs elle-même reconnu qu'elle consommait  de la drogue et qu'elle buvait beaucoup, notamment au  moment de la terrible période de leur divorce. Dans un article de "People Magazine" du 7 septembre 1987, le journaliste et critique de cinéma Brad Darrach (auteur d'articles sur Cary Grant, Marilyn Monroe ou Leonard Nimoy) écrit ceci: " (...) Durant cette période, comme elle (Kristin) l'admet franchement, elle était loin d'être parfaite. Elle continuait à se droguer et à boire beaucoup. (A propos de leur fils Sam) (...) "Sam (dit-elle) était très jeune à l'époque et Rick était alors dans un état épouvantable" (Mais, pour le journaliste, Kristin n'allait guère mieux): " (...) J'étais affreuse. Je voulais aller me faire soigner à la clinique Betty Ford (...)" ". Elle prétend qu'à partir de 1983, à la suite d'une cure de désintoxication, elle cessa de se droguer.