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toujours ravie de vous être utile cher j-p.
Par Anonyme, le 17.07.2015
merci, j'espère que vous apprécierez encore cette musique si variée, que rick nelson et d'autres ont illustrée
Par wcorey, le 17.05.2015
jaimehttp://fo udan.centerblo g.net
Par foudan, le 13.05.2015
bonjour jd, je connaissais l'interprétat ion de rick dans cet épisode d'"ozzie & harriet"; il est sûr que ses
Par kmalden, le 02.05.2015
comme c'est aimable à vous! n'est-ce pas que rick apporte à ce grand succès de la country un ton et une musica
Par kmalden, le 02.05.2015
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Date de création : 18.10.2013
Dernière mise à jour :
06.08.2015
233 articles
Le "Ed Sullivan show" est une véritable institution de la télévision américaine, diffusée chaque dimanche soir par le réseau CBS durant près de deux décennies, de 1948 à 1971. Avant de porter officiellement ce nom, en 1955, le spectacle s'appelait "Toast of the town". Le très célèbre présentateur, Ed Sullivan, est aussi un journaliste au "New York Daily News" et un commentateur sportif. Il contribua, par son ascendant et sa notoriété, à la découverte de nombre de jeunes talents.
Il s'agit d'un programme très éclectique, qui n'accueille pas seulement des artistes de variétés, mais aussi des cantatrices, des comédiens, qui récitent une partie de leur rôle du moment, des danceurs ou des artistes de cirque, qui font leur numéro. De temps à autre, le show était diffusé depuis d'autres pays, comme la Grande-Bretagne, l'Australie ou le Japon. Chaque épisode constituait un événement et la meilleure manière pour un artiste étranger de se faire connaître du public américain.Le "Ed Sullivan show" jouissait, durant les années 50 et 60, d'une immense popularité, et, dans la plupart des familles, il était devenu rituel de le regarder, sans en manquer un épisode. Pour un chanteur ou un acteur, passer dans ce fameux programme était une consécration, et la garantie d'une nouvelle popularité ou d'une célébrité naissante.
C'est le 23 janvier 1966 que Rick participe à cette émission mythique, en chantant, vêtu d'une veste de sport rouge, "Your kind of lovin'", accompagné de ses musicuiens habituels du moment, dont James Burton. Sa carrière, qui avait été si brillante entre 1957 et 1962 environ, battait déjà de l'aile, du fait de la féroce concurrence des groupes anglais, et la série familiale, "The adventures of Ozzie & Harriet" vivait ses derniers jours sur le réseau ABC, après 14 ans de bons et loyaux services. Ed Sullivan présente Rick en disant qu'il a reçu "des milliers et des milliers de lettres de jeunes réclamant la venue de Ricky Nelson dans l'émission". A la fin du show, il revient, accompagné cette fois de l'orchestre de l'émission, et interprète "Fire breathin' dragon", écrite par Sal Trimachi et R. Cordell.
Shindig est une émission de variétés que le réseau ABC diffusa de septembre 1964 à janvier 1966. Elle est présentée par le disc-jockey Jimmy O'Neil, qui fit aussi de la radio. Sa femme, Sharon Sheeley, le seconde souvent. Le show dure entre 24 et 26 minutes, le mercredi soir, puis passe à une heure en janvier 1965. Plus tard, l'émission est divisée en deux parties d'une demie-heure chacune, diffusées les mardi et samedi soirs. Il prend la suite d'un autre programme, "Hootenanny", qui devait appuyer la renaissance de la musique folk, mais qui dut faire face à la concurrence des groupes musicaux britanniques.
Aussi "Shindig" prit-il le parti d'élargir le champ musical de l'émission et de l'étendre à tous les types de musique populaire. Certains numéros de l'émission furent enregistrés en Grande-Bretagne, avec les Beatles comme invités. D'autres groupes britanniques, alors au début de leur renommée, comme les Who ou les Rolling Stones, firent aussi les beaux soirs de l'émission. Bien d'autres artistes prestigieux, comme James Brown, Sonny and Cher ou les Beach Boys, complètent le programme. Le show était sans doute le premier spectacle de rock diffusé en "prime-time" et en direct, devant un public.
Un orchestre, les, "Shin-Diggers", connus plus tard sous le nom de "Shindogs", accompagnait toutes les émissions.Des danseuses attitrées, les "Shin diggers", dont l'une, Teri Garr, se fera connaître comme actrice,complétaient le tableau. Des hôtes réguliers participent au show: c'est le cas du chanteur et acteur américain Bobby Sherman, qui partageait alors avec Rick, et quelques autres, le statut de "teen idol" et aussi de groupes, comme The Blossoms, avec la future actrice ( les différents épisodes de "L'arme fatale") Darlene Love, ou "The Wellingtons". D'autres artistes, comme le chanteur de country Glen Campbell ou Donna Loren, interviennent souvent, mais de façon moins régulière, dans l'émission.
Chaque épisode commence par une chanson, interprétée par un des invités ou par les hôtes réguliers, puis par un pot-pourri composé des succès du moment, hits de rock, de country, de gospel...Des invités aussi célèbres que Boris Karloff, Mickey Rooney, Hedy Lamarr ou Ed Wynne contribuaient aussi à améliorer l'audience de l'émission.
Rick participe à l'émission du 13 novembre 1965. Il interprète deux titres: "Live and learn", parue dans l'album "Spotlight on Rick", sorti en 1965 et écrite par Clyde Pitts, à qui on doit d'autres chansons, comme "The lonely side of town" ou "Baby don't believe him" et aussi "I catched myself crying", composée par Roger Miller, interprète de country (entre autres) et compositeur connu pour des chansons comme "Blue bayou", mais aussi producteur de radio. Rick est entouré par des habitués comme Donna Loren ou The Righteous Brothers, mais aussi par Roy Head ou Barbara Lewis.
"Hollywood A Go- Go" est une populaire émission de variétés, programmée, depuis Los Angeles, au milieu des années 60 (52 épisodes d'une heure, durant une seule saison, 1964-1965). Elle est présentée par le disc-jockey Sam Riddle et la partie musicale est souvent assurée par le groupe The Sinners, à qui on doit des succès comme "What'd I say" ou "I saw her standing there" et qui comptaient dans leur rang le guitariste Eddie Kaplan, et par les danseurs du night-club Gazzari, situé à West Hollywood, sur le Sunset Strip.
L'émission, produite par KHJ-TV studios, a vu se produire, en plus de Rick Nelson, des artistes comme Tina Turner, James Brown, Aretha Franklin, Sonny and Cher... Rick (Ricky à l'époque) apparaît dans l'épisode 44, du 16 octobre 1965, et il interprète deux titres: "Love and kisses", tiré du film du même nom, qui vient de sortir (voir l'article que je lui ai consacré) et "Our own funny way", une chanson de Jerry Keller et Wayne Kent. Les deux titres figurent notamment sur l'album "Rick Nelson-Best always-Love and kisses", sorti en 1998, compilation de deux disques antérieurs sortis en 1965:"Rick Nelson, best always" et "Love and kisses".
Rick apparaît en arrière de son groupe, guitare en bandoulière, avec des danseuses déhanchées au premier rang. Il est bien sûr accompagné de James Burton et de ses musiciens habituels de l'époque. Puis il est brièvement interrogé, sur un fond sonore permanent et plus qu'irritant, par Sam Riddle, qui lui demande l'origine du film "Love and kisses"; Rick répond qu'il s'agit en somme d'une extension sur le grand écran du show familial. L'animateur ne manque pas, comme toujours, de vanter l'éclectisme de Rick: chanteur, musicien, acteur, mais aussi joueur émérite de tennis, judoka à l'occasion...Pour sa seconde chanson, Rick apparaît, cette fois, au premier plan, entouré de ces danseuses atteintes de la danse de saint Guy qu'on trouvait très décoratives à cette époque. Il est annoncé comme "le grand Rick Nelson". Rick est en bonne compagnie dans cette émission, où se produisent aussi Nancy Sinatra, Brenda Holloway, chanteuse de soul music ("Every little bit hurts") ou le groupe "The Astronauts", très connu au Japon.
"What's my line?", à laquelle participe Ricky Nelson le 30 août 1959, est une très célèbre émission de divertissement proposée par CBS, le dimanche soir, de 1950 à 1967. C'est le jeu télévisé, programmé à une heure de grande écoute qui plus est, le plus longtemps diffusé à la télévision américaine. Dans la deuxième partie de l'émission, quatre candidats masqués doivent découvrir, en lui posant des questions, l'identité d'un invité célèbre, le "mystery guest" qui, si sa voix est trop reconnaissable, peut la voir truquée. L'émission est présentée et arbitrée par John Charles Daly.
Selon le principe de l'émission, Rick n'apparaît qu'à 17'40". Il se dirige vers un tableau noir où, comme tous les autres "invités mystère", il inscrit son nom à la craie. A notre que, déjà à cette époque, il écrit bien "Rick" Nelson, et non "Ricky", bien qu'il soit annoncé, comme si de rien n'était, sous le nom de "Ricky" Nelson. Il est accueilli par des cris enthiousiastes, qui ne peuvent que donner une indication précieuse aux questionneurs masqués. Rick vient donc saluer le maître de cérémonie , John Daly, très policé et, comme cela se pratiquait à l'époque, d'une élégance classique. L'ensemble du jeu et des échanges entre les questionneurs, l'animateur et l'invité, est d'ailleurs placé sous le signe du bon ton et d'une courtoisie, hélas d'un autre âge.
Dès le début, il apparaît que Rick, sanglé dans un costume strict, est mal à l'aise. Il ne salue pas son auditoire, arbore un sourire coincé, regarde un peu en-dessous et, à plusieurs reprises, comme s'il avait à se cacher, se détourne pour apaiser une toux nerveuse. On reconnaît bien là la légendaire timidité de Rick, qui devait considérer ce type d'émissions, sans doute indispensables au maintien de sa popularité, comme de véritables supplices.
On a le sentiment que les questionneurs ont tout de suite deviné l'identité de l'invité. Leurs questions, de pure forme, ne sont là que pour prolonger un minimum le suspense nécessaire au succès de l'émission. Une première questionneuse lui demande s'il est "un performer" dans le show business. Rick, qui ne peut répondre que par oui ou par non, répond, d'une voix appliquée et mal assurée, par l'affirmative. Puis on lui demande si on peut "essentiellement le considérer comme un acteur de cinéma". Après avoir hésité, Rick répond non. La questionneuse suivante, réprimant un sourire entendu, voudrait savoir s' "il est adoré par les adolescents". Rick, conscient que s'il répond oui, tout le suspense s'envolera, regarde, un peu déconcerté et de plus en plus mal à l'aise, le maître du jeu, qui décide de répondre oui à sa place. Tout le monde éclate de rire sur le plateau, sauf Rick, qui semble se demander ce qu'il fait là.
Le candidat suivant enfonce le clou: "Etes-vous adoré à la télévision par les adolescents?" Là encore, c'est John Daly qui répond à la place d'un Rick Nelson qui paraît à peine concerné par le déroulé de l'émission. On lui demande ensuite si, de près ou de loin, "il est en rapport avec l'industrie du disque". Rick, sur un ton lugubre, répond par l'affirmative, avant de se détourner pour tousser. Encore une question pour la forme, puisque chacun a déjà deviné depuis longtemps: "Faites-vous partie d'un show régulier à la télévision?..." Gêné, Rick secoue la tête, ne sachant que dire, et se tourne vers John Daly, qui, charitable, lui murmure quelques mots à l'oreille puis, une fois de plus, répond à la place de son invité. "Vous appelleriez-vous vous même un chanteur?", telle est la question suivante, qui déclenche des rires, des cris et des applaudissements dans le public. Rick esquisse un sourire contraint, puis s'apprête à répondre, avant que le maître de cérémonie ne le fasse à sa place. On lui demande encore s'il place régulièrement ses disques dans les hit-parades. Après beaucoup d'hésitation, et non sans avoir quémandé l'approbation de John Daly, Rick répond oui, comme à la question suivante, qui s'enquiert de savoir si l'invité fait du rock'n'roll. On veut ensuite savoir s'il a moins de trente ans, ce qu'il ne peut que reconnaître et s'il est apparenté à d'autres artistes bien connus. Puis une questionneuse rompt enfin l'attente en prononçant le nom de l'invité mystère: "Ricky Nelson".
Pour terminer, John Daly fait un peu de promotion pour Rick, qui n'ouvre pas la bouche: pour lui, c'est un artiste éminent et très éclectique, dont le talent se manifeste aussi bien dans la chanson qu'au cinéma ou à la télévision et qui, en plus, "is a very fine young gentleman". Il insiste aussi sur sa "gentillesse" et ses "bonnes manières", ce qui n'était pas mal vu, et parle aussi d'Ozzie et d'Harriet. Pour finir, Rick salue le maître de cérémonie et va serrer la main aux questionneurs. Pour Rick, l'émission a duré à peine plus de cinq minutes, il a , à la lettre, prononcé trois mots et il est reparti comme il était venu. D'évidence, il n'était pas fait pour assurer la promotion de sa carrière.