RICKY NELSON FOREVEREn hommage à ce grand artiste,pionnier du rock et du country-pop, mais aussi crooner.
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toujours ravie de vous être utile cher j-p.
Par Anonyme, le 17.07.2015
merci, j'espère que vous apprécierez encore cette musique si variée, que rick nelson et d'autres ont illustrée
Par wcorey, le 17.05.2015
jaimehttp://fo udan.centerblo g.net
Par foudan, le 13.05.2015
bonjour jd, je connaissais l'interprétat ion de rick dans cet épisode d'"ozzie & harriet"; il est sûr que ses
Par kmalden, le 02.05.2015
comme c'est aimable à vous! n'est-ce pas que rick apporte à ce grand succès de la country un ton et une musica
Par kmalden, le 02.05.2015
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Date de création : 18.10.2013
Dernière mise à jour :
06.08.2015
233 articles
Sans conteste, Joe Maphis est un des guitaristes les plus importants des années 50, et l'un des plus influents, et bien au-delà de cette période. Il grandit dans une famille de musiciens et, bien que la guitare fût d'emblée son instrument de prédilection, il perfectionne sa technique en jouant aussi du banjo, de la mandoline, du piano ou de la basse. Au début des années 50, il forme un duo avec sa femme, Rosy Lee, sortant plusieurs singles, notamment chez Columbia. Devenant un guitariste confirmé et remarqué, il se produit avec des musiciens qui, comme lui, fréquentaient le "Town Hall Party", comme les Collins Kids ou Johnny Bond.
On se souvient aussi de lui pour ses solos de guitare rockabily durant des sessions d'enregistrement pour Imperial. C'est dans ce contexte que Joe Maphis, contacté par Ozzie, a travaillé avec Rick sur des titresz comme "Be bop baby", "Stood up", "Waiting in school"
Je ne vais pas revenir sur l'ensemble des circionstances de la mort tragique de Rick Nelson dans un accident d'avion, le 31 décembre 1985. J'ai déjà consacré un article à cette tragédie. Je voudrais seulement revenir sur un point particulier, qui a entraîné une controverse assez malsaine. Des rumeurs ont ainsi couru, affirmant que la préparation de la drogue réservée à l'usage de plusieurs passagers aurait été à l'origine de l'incendie, commencé dans la cabine, qui a provoqué le crash de l'avion.
Les enquêteurs du "National Transportation Safety Board", qui est un organisme fédéral d'investigation, ont repoussé de manière claire ces allégations. On sait que c'est probablement un appareil d'air conditionné défectueux qui aurait provoqué le feu, mais il n'y a pas à cet égard de certitudes absolues. Par contre, les tests toxicologiques effectués sur les passagers ont révélé des traces de cocaïne dans l'organisme des passagers, y compris dans celui de Rick. Mais les enquêteurs n'ont trouvé aucun élément probant montrant que c'est la préparation de cette drogue qui aurait entraîné l'incendie fatal. Ils n'ont d'ailleurs découvert aucun matériel servant à "chauffer" ("free-basing") la drogue.
Voilà un sujet difficile à aborder, du moins si l'on ne veut pas tomber dans le sensationnalisme. Quand on se penche sur la vie et les habitudes de Rick, il est beaucoup question de drogue, mais les avis, comme il est naturel, divergent beaucoup. Sa famille a toujours nié en bloc son accoutumance à la drogue, en particulier 0zzie, qui a toujours voulu donner de son fils une image lisse de bon jeune homme, fils aimant et époux modèle. C'est ainsi que la plupart de ses fans, élevés dans une Amérique puritaine, voulaient le voir, sans doute. Et il fallait les ménager, pour que les disques se vendent. Le frère de Rick, David, est venu à la rescousse en prétendant, plusieurs fois, que Rick ne s'était jamais drogué. bien sûr, on ne peut pas reprocher aux membres d'une famille de vouloir protéger la réputation d'un des siens. Mais le chercheur impartial, qui veut comprendre sans a priori, et sans jugement d'ordre moral, la personnalité de celui qui est l'objet de son étude, doit en explorer toutes les facettes, même les plus sombres. Il s'agit d'appréhender l'homme comme l'artiste, l'un expliquant l'autre, sans porter, je le répète, le moindre jugement moral.
Rick consommait-il du cannabis, et des drogues plus dures, comme la cocaïne, ou même la mescaline, substance fortement hallucinogène? D'après Philip Basche, auteur d'une biographie de référence sur Rick (voir mon article), c'était un consommateur épisodique, qui "sniffait" de la cocaïne pour s'amuser. D'après lui "il n'achetait pas suffisamment de cocaïne pour que cela affecte son budget" (interview par Gary James). Pour Sandie Johnson, une journaliste qui avait noué une sorte d'amitié avec Rick, c'était, cela ne fait aucun doute, un consommateur régulier de drogue: "Beaucoup de personnes ont constaté que Rick consommait de la cocaïne et d'autres drogues durant les années précédant sa mort (...)". Elle observe cependant qu'avant un concert elle ne l'a jamais vu boire ou se droguer, du moins durant la période où elle l'a connu, entre 1968 et 1973. Elle pense d'ailleurs que ses problèmes avec la drogue sont postérieurs à cette époque, datant surtout, d'après le témoignage de Kristin Nelson, de la mort de son père, en 1975. Sandie Johnson rapporte le témoignage de Kristin: "(...) Rick restait en bas, avec son imprésario, qui lui apportait de la drogue (...). C'était terrible. Il y avait cette image de lui (Rick) que j'étais censée préserver. Je savais que je n'étais pas supposée parler de cela (...)". Elle rapporte ensuite que, revenant, après la mort de Rick, dans l'immense maison de Mullolhand Drive (qui fut celle d'Errol Flynn), elle trouva toutes les fenêtres obturées, comme si Rick ne voulait plus (comme Elvis) distinguer le jour de la nuit. Pour elle, ce déséquilibre ne pouvait être dû qu'à la cocaïne ("Backstage wilth the prince of rock'n'roll", in "DISCoveries", numéro 61 de juin 1993-Voir aussi mon article sur cette contribution).
Bien sûr, le témoignage de Kristin Nelson est à prendre avec précaution, car elle se sentait très amère à l'égard de son ex-mari. Elle a d'ailleurs elle-même reconnu qu'elle consommait de la drogue et qu'elle buvait beaucoup, notamment au moment de la terrible période de leur divorce. Dans un article de "People Magazine" du 7 septembre 1987, le journaliste et critique de cinéma Brad Darrach (auteur d'articles sur Cary Grant, Marilyn Monroe ou Leonard Nimoy) écrit ceci: " (...) Durant cette période, comme elle (Kristin) l'admet franchement, elle était loin d'être parfaite. Elle continuait à se droguer et à boire beaucoup. (A propos de leur fils Sam) (...) "Sam (dit-elle) était très jeune à l'époque et Rick était alors dans un état épouvantable" (Mais, pour le journaliste, Kristin n'allait guère mieux): " (...) J'étais affreuse. Je voulais aller me faire soigner à la clinique Betty Ford (...)" ". Elle prétend qu'à partir de 1983, à la suite d'une cure de désintoxication, elle cessa de se droguer.
Ce single Imperial X5685 comprend deux titres:
-"I'm not afraid" (Felice Bryant)
-"Yes, Sir, that's my baby" (Gus Kahn-Walter Donaldson)
"I'lm afraid" atteint le N. 27 du Billboard Hot 100 et le second titre se place en 34e position.
Ricky se lance dans une nouvelle aventure avec cet album, sorti en 1959 et qui comprend les titres suivants:
-"Glory train" (Baker Knight)
-"I bowed my head in shame" (Baker Knight)
-"If you believe it" (Don Nelson)
-"March with the band of the Lord" (Ray Johnson)
Les negro spirituals étaient à la mode au début des années 60. De nombreuses vedettes de la chanson s'y conforment, Elvis Presley en tête. Cependant, les quatre titres de cet album ne sont pas des reprises, comme on aurait pu s'y attendre, mais des chansons écrites pour Ricky, en particulier par son compositeur et parolier attitré, Baker Knight, qui se coule sans effort apparent dans ce nouveau style. Mais aussi par un de ses pianistes, Ray Johnson, et par son oncle, Don Nelson. Ces compositions contemporaines n'en respectent pas moins le rythme propre de ces gospels, rythme endiablé, marqué par les solos de piano de Ray Johnson et des choeurs féminins omniprésents.
On trouve de nombreux titres dans cet important album, sorti en juillet 1960 sous le label Imperial LP-9122:
-"I'm not afraid" (Felice Bryant)
-"Baby won't you please come home" (Charles Warfield-Clarence Williams)
-"Here I go again" (John Bobby Berry-Don Covay)
-"I'd climb the highest mountain" (Lew Brown-Sidney Clare)
-"Make believe" (K. Marie)
-"Ain't nohin' but love" (Baker Knight)
-"When your lover has gone" (Einar A. Swan)
-"Proving my love" (Baker Knight)
-"Hey pretty baby" (Dorsey Burnette)
-"Time after time" (Sammy Cahn-Jule Styne)
-"I'm all through with you" (Baker Knight)
-"Again" (Dorcas Cochrane-Lionel Newman)
C'est le premier album de Ricky en onze mois et il dénote un changement de style. Le rockabily, que le jeune chanteur affectionne de façon particulière, est moins à la mode. On trouve ici un style musical moins rythmé et la reprise de ballades magnifiées par le style propre de Ricky. Certains de ses collaborateurs habituels lui sont toujours fidèles: Dorsey Burnette, qui a entamé, avec son frère Johnny, sa propre carrière d'interprète, ne lui écrit ici qu'une seule chanson, à la facture caractéristique, "Hey pretty baby". Quant à Baker Knight, son compositeur favori, il livre encore plusieurs titres, en s'adaptant à la nouvelle tendance musicale, qui privilégie les cuivres et les bois, ce qui se remarque, par exemple, par plusieurs solos de saxophones. Un instrument que, on le sait, Ricky maîtrisait parfaitement.
Ricky, je le disais, reprend avec un indéniable brio et un style tout à fait personnel des standards des années 20, comme "Baby won't you please come home", d'abord chanté par Bessie Smith, puis par Armstrong, Count Basie et tant d'autres, des années 30, comme deux ballades magnifiques, chantées par Ricky avec un sens infaillible du tempo et une voix dont la douceur ne le cède qu'à l'harmonie: "Time after time" et "Again" (voir les articles que j'ai consacrés à ces chansons), sur des arrangements qui privilégient toujours les cuivres, mais aussi les instruments à cordes.
On trouve plusieurs versions de cet album:
-Un album London Records SAHP 6102, sorti au Royaume-Uni en juillet 1960.
-Un album Imperial 46853, sorti en France en 1960.
-Un album Imperial LP 9122, sorti au Canada en 1960.
-Un album Magic Records 3930519, sorti en France en 2005.
Ce single Imperial 5663, d'avril 1960, comprend deux titres:
-"Young emotions" (Jerry Livingstone et Mack David).
-"Right by my side" (Baker Knight).
"Young emotions" se hisse à la 12ème place du Billboard Hot 100, à la 28ème place du R&B Chart ainsi qu'à la 48ème place au Royaume-Uni, pour l'année 1960. Quant à "Right by my side", elle atteint la 59ème place au Billboard Hot 100. Par ailleurs, "Young emotions" se classe en 85ème position dans le Top 100 des titres de 1960, organisé par le Billboard magazine.
Ce single existe dans plusieurs versions:
-Un single London Records DL 20329, sorti en RFA en 1960.
-Un single Imperial AL 5663, sorti aux Pays-Bas en 1960.
-Un single California C 334, sorti au Danemark.
-Un single London Records, London American Recordings 45 HLP-9121, sorti au Royaume-Uni en 1960.
Ce single Imperial Records 5614 de novembre 1959 comprend deux titres appelés à un grand et immédiat succès:
-"I wanna be loved" (Baker Knight).
-"Mighty good" (Baker Knight).
"I wanna be loved" atteint la 20e place du Billboard Hot 100 pour 1959 et la 30e position au Royaume-Uni pour la même année. Quant à "Mighty good", la chanson se place à la 36e position du Billboard Hot 100.
Il existe plusieurs versions de ce single:
- Un single Imperial ("Mighty good") 45-IM 5614, sorti au Canada en 1959.
-Un single ("I wanna be loved") California C 325, sorti au Danemark.
-Un single ("Mighty good") London Records et London American Recordings 45 HL-P 9021, sorti au Royaume-Uni en 1959.
-Un single ("I wanna be loved") London Records DL 20308, sorti en RFA en 1960.
-Un single ("Mighty good") Imperial X5614, sorti aux Etats-Unis en 1959.
When I was a young boy
My mama told me, son
You gotta keep it together
You know you're the only one
So I tried to see the sunshine
And tried to feel the rain
But I just could'nt get it together
I was feelin' too much pain
So I got myself a guitar
When I was just a kid
I played rock and roll music
And I'm so glad I did
'Cause now I see the sunshine
Now I feel the rain
And I just want to keep it together
And hope you feel the same
Now I jump in my covered wagon
I'm movin' right along
I'm a full-fledged gypsy pilot
I'm singin' you my song
And I try to see the sunshine
And I try to feel the rain
And I just want to keep it together
And I hope you feel the same
When they claim my body
They won't have much to say
Except that he lived a good life
He lived every day
And I know he saw the sunshine
And I know he felt the rain
And he loved everybody
And he hopes you'll do the same
Pourquoi ne pas l'avouer? Cette composition très "rock moderne", avec une bande son un peu envahissante et répétitive, n'est pas ce que je préfère de Rick. Pourtant, ce "Gypsy pilot" de 1970 (sorti dans le merveilleux album "Rudy the fifth"), un de ses succès avec le Stone Canyon, montre sa grande faculté d'adaptation aux rythmes contemporains et son aisance à s'approprier, avec une virtuosité intacte, des genres musicaux qui n'appartiennent pas à sa génération. Et puis c'est une ode à ce bon vieux rock and roll qu'on découvre tout gamin, avec sa guitare en bandoulière, et qui vous permet de"voir le coucher de soleil et de sentir la pluie"!
On trouve ce titre dans les albums suivants:
-"Rick Nelson and the Stone Canyon Band: 1969-1976"
-"Rudy the fifth" (1971)
-"Legacy" (2000)
When I get to thinking about the past
And all of the good things that were too good to last
I cry in my heart for each little part
Of yesterday's love
A few tender moments when heaven was mine
The vows that you whispered
With each kiss was divine
How empty they seem, the're lost in a dream
With yesterday's love
Somewhere I lost you along the way
Lost without knowing the price that I'd pay
I can't help but wonder how things would have been
If I could start over and try it again
But love have its problems and bridges to burn
You have to cross over and you never return
For dreams have their day and then fade away
With yesterday's love
Yesterday's love
Cette sublime chanson de Baker Knight, que Rick chante dans un épisode de la série familiale, "Exotic housemother" (merci chère Joëlle!), en 1964, est comme une friandise, fondant doucement sur la langue et répandant ses sucs parfumés. Toujours cette voix d'une sensualité câline, qui caresse les mots et enfonce dans le coeur la nostalgie poignante du passé et de ses amours enfuies. C'est le Rick première manière, sorte de balladin romantique, qui sème de fleurs les allées de notre mémoire. Et ce glissando vers les tons graves, à la fin de la chanson, sur "With yesterday's love", ça fait courir des frissons le long de l'échine...