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toujours ravie de vous être utile cher j-p.
Par Anonyme, le 17.07.2015
merci, j'espère que vous apprécierez encore cette musique si variée, que rick nelson et d'autres ont illustrée
Par wcorey, le 17.05.2015
jaimehttp://fo udan.centerblo g.net
Par foudan, le 13.05.2015
bonjour jd, je connaissais l'interprétat ion de rick dans cet épisode d'"ozzie & harriet"; il est sûr que ses
Par kmalden, le 02.05.2015
comme c'est aimable à vous! n'est-ce pas que rick apporte à ce grand succès de la country un ton et une musica
Par kmalden, le 02.05.2015
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Date de création : 18.10.2013
Dernière mise à jour :
06.08.2015
233 articles
Dave Burgess est peut-être surtout connu pour avoir été le guitariste du groupe de rock "The Champs". Au départ, cette formation devait, en 1958, compléter un single de Dave Burgess (connu aussi comme Dave Dupree), qui était également un interprète. Sur ce single, Dave Burgess chantait "Train to nowhere", mais "Tequila",le morceau qui, sur la deuxième face, devait compléter le disque, obtint beaucoup plus de succès, au point de se hisser en tête des hit-parades. Glen Campbell, qui, on le sait, travailla beaucoup pour Rick, fit plus tard partie de "The Champs".
Dave Burgess, qui est né à Lancaster, en Californie, était aussi un auteur de chansons, et Rick reprit notamment un succès comme "Everybody but me". On lui doit aussi "I'm available", enregistré en 1957 par Margie Rayburn. En parallèle, il continua sa carrière de chanteur et fit partie de deux autres groupes, "The fleas" et "The trophies".
Felice Bryant était un pseudonyme, cette grande dame de la chanson s'appelant en réalité Matilda Genevieve Scaduto. Avec son mari, Diadorius Boudleaux Bryant, décédé en 1987, elle forma un des plus célèbres couples du show business. On les crédite de l'écriture de plus de 1500 chansons, ce qui laisse pantois. Rick a eu l'occasion d'interpréter plusieurs de leurs succès, dont "Bye bye love", dès 1957 ou encore une merveilleuse ballade, "I'm not afraid".
Le duo travailla notamment pour les Everly Brothers (qui chantèrent les premiers "Bye bye love"), mais aussi pour les principaux artistes de leur temps, Bob Dylan, Roy Orbison, Tony Bennett, Sarah Vaughan, Ray charles, Simon and Garfunkel, Elvis Presley bien sûr et tant d'autres. Felice Bryant rencontre son mari, un violoniste déjà réputé, akors qu'elle travaille pour une compagnie d'ascenseurs! Les deux époux se produisent dans des orchestres avant de se fixer à Moultrie, en Georgie, et de se consacrer à l'écriture de chansons. puis, au début des années 50, c'est l'installation dans la mythique Nashville. C'est pour le chanteur de country Little Jimmy Dickens qu'ils écrivent, en 1948, un de leurs premiers succès, "Country boy". Pour être plus indépendant, le couple forme sa propre compagnie, "Showcase music", avant de passer un accord avec le grand éditeur musical Fred Rose (et sa compagnie, "Acuff Rose company"),qui avait créé la première société d'édition musicale basée à Nashville et qui était lui-même un auteur de chansons réputé.
Parmi leurs succès de cette époque: "Sugar beet", interprété par le chanteur de country et pianiste Moon Mullican, qui, influencé par le gospel et le blues mais aussi, bien sûr, par le western country, va apporter un nouveau style musical (et une nouvelle façon de jouer), le "Hillbilly boogie". A noter aussi un titre de blues, "Midnight", chanté par Red Foley. Tout en écrivant pour les autres, les Bryant sortent plusieurs 45 tours où ils interprètent quelques chansons, mais sans grand succès.
Comme je l'ai déjà indiqué, le couple, qui savait s'adapter à tous les genres musicaux, écrivit nombre de titres pour les Everly Brothers, "Wake up little Susie", "Problem", "Take a message to Mary"..., mais aussi pour Buddy Holly ("Raining in my heart"), Ricky van Shelton ("Got a hole in my pocket", que Rick Nelson reprendra), Jim Reeves ("Blue boy"), Eddy Arnold ("The richest man in the world", Leona Douglas ("Too many chicks"), qui fut la première Américaine noire à chanter du country et tant d'autres.
Les Bryant étaient très connus et aimés dans le métier, se faisant des amis dans ce milieu artistique, comme Roy Orbison ou Johnny Cash, dont ils se rapprochèrent en s'installant à Hendersonville, près de Nashville. Le Tennessee, où ils vécurent si longtemps, les considérait comme des citoyens d'honneur et adopta leur chanson "Rocky top" comme l'hymne officiel de l'Etat. A la fin des années 70, ils achètent une auberge et sortent un album, "A touch of Bryant". Depuis le début des années 70, ils font partie du "Nashville songwriters Hall of Fame", avant d'être, plus tard, inclus dans le "Songwriters Hall of Fame", "The Country music Hall of Fame" et le "Rockabilly Hall of Fame". Excusez du peu!
Rick a chanté, avec succès et le talent si intense qu'on lui connaît, une des chansons de Rose Marie McCoy (avec Charles Singleton), "Trying to get to you" (dans l'album "Ricks sings again", sorti en 1959). Née en 1922, elle entame une carrière de chanteuse, fréquentant surtout le circuit des night-clubs et des hôtels. C'est au début des années 50 qu'elle commence une carrière très fournie d'auteur de chansons. Un de ses premiers succès, "Gabbin' blues", sera interprété par Big Maybelle, qu'on connaît surtout pour un titre, "Candy".
En 1954, elle fait une rencontre déterminante, celle de Charles Singleton, qui, pendant près d'une décennie, écrira avec elle toute une brassée de beaux succès. Leur premier hit est "It hurts me to my heart", chanté par Faye Adams, qu'on connaît aussi pour "I'll be true" (repris par Bill Haley) ou "Shake a hand", une chanson due au trompettiste et chef d'orchestre Joe Morris. Et les titres vont se succéder jusqu'au début des années 60, avec ou sans Singleton, pour des artistes du calibre D'Elvis ("I beg of you"), Ruth Brown, la reine du Rythm and Blues, pour qui elle écrit "Mambo baby", mais aussi Nat King Cole, Eartha Kitt (on se souvient de sa mythique interprétation de "C'est si bon"), Aretha Franklin et tant d'autres.
Même après sa séparation d'avec Charles Singleton, Rose Marie McCoy continue à écrire des chansons à succès, comme "I think it's gonna work out fine", écrite à l'orée de la décennie 60 pour Ike et Tina Turner. Rose Marie McCoy continue à être associée à un genre, celui du grand Rythm and Blues des années 50 et 60. En fait, sa palette est bien plus étendue, et elle s'est essayée, toujours avec bonheur, à des styles aussi divers que le jazz, le rock, le country ou même le gospel. Pour ne prendre qu'un exemple, Sarah Vaughan a enregistré six de ses chansons. Il serait impossible, et bien fastidieux, d'énumérer les artistes qui ont interprété des compositions de Rose Marie McCoy, d'abord parce qu'elle en écrivit près de 800, ce qui, en soi, constitue une manière de record, mais aussi parce que la liste ne pourrait être exhaustive, quelque précaution qu'on prît. On peut tout de même citer (en plus des interprètes déjà indiqués) Debbie Reynolds, Dinah Washington, le grand Dizzy Gillespie, Chuck Jackson, The Platters...
Mais il est scandaleux qu'on omette presque toujours le nom de Rick Nelson, préférant citer, quand on évoque "Trying to get to you", Elvis Presley ou The Eagles. Et pourtant, sa version éclate de rythme maîtrisé et se remarque par un tempo particulier qui fait penser, de façon irrésistible, à la longue route parcourue par le héros de la ballade, que des milliers de milles séparent de sa bien-aimée. Pourquoi ce mépris et cette condescendance, comme si Rick n'était pas digne de jouer dans la cour des grands? Je reparlerai de cette injustice et de cette chanson dans un prochain article.
Le principal titre de gloire de Willie Jacobs, outre d'avoir écrit "If you can't rock me", aussitôt repris par Ricky (j'en reparlerai) est d'avoir été le leader du groupe de rock "The Strikes", au milieu des années 50. Le groupe fut d'abord un trio de country, avec Willie Jacobs comme chanteur leader (il jouait aussi de la guitare rythmique, mais pas dans les sessions d'enregistrement), Ken Scott, qui tenait la partie de ténor et jouait de la guitare rythmique, et Paul Kunz, doté d'une voix plus grave. C'était donc une formation country assez classique, fortement influencée par le grand Hank Williams (dont j'ai déjà parlé dans ce blog). Mais ils étaient aussi attirés par le "rythm and blues", qu'ils combinèrent avec leur sonorité country, pour déboucher sur une musique à la forte tonalité rock'n'roll.
En 1956, le trio devint un sextette: aux trois précédents musiciens, s'ajoutèrent d'autres artistes:le guitariste de rock Albert Branden Cornelius, le contrebassiste et chanteur Don Alexander et le batteur Paschal Parsons. La nouvelle formation continuait de se produire surtout sur les scènes et les campus étudiants de ce Texas du Nord, où d'autres artistes, comme Roy Orbison (avec sa chanson "Oody Doody" par exemple) ou Pat Boone influençaient aussi la musique de "The Strikes".
Puis, toujours en 1956, c'est la rencontre avec Joe Leonard, patron d'une station de radio à Gainesville, toujours au Texas. Ils peuvent répéter dans les locaux de la station, puis, grâce à la recommandation de Leonard, enregistrer leurs premiers albums dans un studio de Fort Worth, qui appartenait à Cliff Herring. En septembre, "The Strikes" accompagne Andy Starr, chanteur de country et de rockabilly (on se rappelle du succès de "Give me a woman"), plus tard sénateur de l'Idaho, qui est en session d'enregistrement pour "MGM Records".
Le hit "Give me a woman" est dû à Willie Jacobs, ainsi que "No room for your kind". La première session d'enregistrement de "The Strikes" a lieu en novembre 1956 et leur premier disque contient les deux titres (ils seront repris sur Imperial en mars 1957) qui contribueront à la gloire naissante de Ricky, "If you can't rock me" et "Baby I'm sorry", qui est due à Ken Scott. Trois plus trard, sort un second album, avec, entre autres titres, "I don't want to cry over you". Un autre titre, "My poor heart", ne verra le jour qu'en 1980, tandis que, vers la même période, une nouvelle version de "If you can't rock me" sera réalisée par Record Mart.
Des chansons comme "Baby I'm sorry" (qu'on a parfois prétendue calquée sur le "Little Mamma" de The Clovers) apportèrent un son nouveau au rockabilly, qui, dès lors, ne se cantonnait plus au seul Tennessee. Peu après, les trois chanteurs principaux du groupe, Willie Jacobs, Ken Scott et Paul Kunz, donnèrent naissance à une nouvelle mouture de leur formation, baptisée The Three Pelves, dont la carrière ne se prolongea pas au-delà de septembre 1957. En effet, Willie Jacobs se retrouva dans l'armée, Paschal Parsons rejoignit la Navy, Ken Scott vendit des fournitures médicales... et tous ainsi abandonnèrent la musique. Après sa période militaire, Willie Jacobs devint journaliste, puis fit carrière dans les assurances.
Du moins toucha-t-il durant sa vie les abondantes royalties de "If you can't rock me", popularisée, comme on sait, par Ricky Nelson, dont de nombreux biographes attribuent, par erreur, la paternité de la chanson au musicien de blues Little Walter Jacobs. Ken Scott n'eut pas la même chance avec "Baby I'm sorry", propulsée aussi, grâce à Ricky, aux sommets du hit parade. En effet, il avait vendu très tôt ses droits pour une somme ridicule.
On doit à Dave Bartholomew, avec Fats Domino, le célèbre "I'm walkin'". Cette chanson de rythm and blues a été écrite en 1956 et enregistrée en janvier 1957 par Fats Domino. Le titre atteint le numéro un des R&B charts. "I'm walkin'" fut reprise la même année, on le sait, par Ricky Nelson, d'abord dans un épisode de la série familiale, puis dans un single, enregistré en juin 1957, qui se plaça au 4e rang des R&B charts et lança la carrière de Ricky.
Dave Bartholomew est un éminent musicien, dont les compositions s'étendent du rythm and blues au rock, en passant par le jazz New Orleans. C'est aussi un arrangeur réputé et un "band leader". Son groupe comprend les percussionnistes Terces LaBune et Randy Quinson et les guitaristes Larry Sands et Samuel Kane. Il a travaillé avec de nombreux artistes, mais c'est sa collaboration avec Fats Domino qui fut la plus fructueuse; parmi les quelque quarante succès qu'ils écrivirent, durant les années 50, pour Imperial Records, certains, comme "Goin' home" ou "Ain't that a shame", atteignirent les sommets du hit parade. C'est encore lui qui fut l'arrangeur de tous les grands "hits" de Fats Domino durant ces annés 50.
C'est à La Nouvelle-Orléans que la carrière de Dave Bartholomew débuta vraiment, avec une première formation, comprenant des musiciens comme Earl Palmer ou Lee Allen. A noter que lui-même, à l'intérieur de son groupe, privilégie la trompette. Il continue d'écrire des succès pour des artistes aussi variés que Earl King, Tommy Ridgley ou Chris Kenner. Gale Storm fit un succès, dans les anées 50, d'un des titres de Dave Bartholomew, "I hear you knocking". De la même façon, des chansons comme "One night" ou "Witchcraft" furent des succès pour Elvis.